Si mignonne, je n’ai rien osé…

Ce matin, j’attendais le RER A à la station Auber. Le train arrive et je te vois plus loin sur le quai. Déjà, à distance, mes yeux se sont posés sur toi, rapidement, furtivement car les portes se sont ouvertes et je suis monté.

A peine le temps de trouver ma place dans cette rame bondée que je te vois arriver près de moi. Et là, mes sens s’affolent et ma timidité déjà bien ancrée en moi prend le dessus.

De loin, tu es belle, de près, tu es magnifique. Après, c’est compliqué et frustrant. J’ai envie de te dévorer du regard pour avoir un échange avec toi, croquer tes yeux noisette mais en même temps, je sais que dès que tu me regardera, je baisserai les yeux.

J’ai espéré que tu descende à la même station que moi, une fois La Défense passé, j’y croyais de plus en plus et je me suis parlé à moi même pour me convaincre de me lancer pour t’aborder. Je ne l’ai jamais fait de ma vie mais je crois que j’étais prêt aujourd’hui. Je me suis même dit à un moment que je devrai te parler tout de suite dans le train.

Hélas, tu es descendu à Nanterre Préfecture, trop tard, je n’ai pas osé descendre. A l’heure ou j’écris ces lignes, je me dis que j’aurais du le faire. Je ne voulais pas t’ennuyer ou entamer une discussion, j’en aurais été de toute faon incapable mais je voulais juste t’arrêter 15 secondes pour te dire que tu es juste magnifique et c’est tout.

Ce court voyage en ta compagnie fut mon rayon de soleil dans cette grisaille quotidienne, j’ai senti mon cœur battre juste pour une femme que je ne connais pas et ça fait du bien, merci pour tout. Frederic

    Détails

  • RERaà Auber.
  • Une rencontre faite le 9 janvier 2017.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le lundi 9 janvier.