Simple regret…

Blonde au bottine talonné. Les cheveux légers vous attendiez patiemment. Une dame, que vous sembliez connaitre, vous a rejoint. A travers le sourire que vous lui avez donné, j’ai senti une sollicitude qui m’a séduit. Vous vous êtes posés dans le fond, le long des portes, près de moi : un barbu assis à la veste beige. De ma timidité stupide, je n’osais vous glaner que quelques regards. Mon coeur ingrat ne savait trouver les mots, reniant un à un leur fondement, effaré par leur niaiserie. Je n’ai pu que fixer cette bague noire à votre main droite, silencieux. Je suis sorti à chatelet, vous avez continué vers Clignancourt. Frustré de quitter le wagon si tôt… Un sentiment étrange que je ne m’attendais pas à croiser dans le métro !

Si par chance tu me lis, pardonne moi de ne pas t’avoir parlé…