Tu écrivais sur tes genoux, je…

Nous nous sommes assis dans la même voiture, presque en face, à Montparnasse. C’était tout à l’heure, entre 21h30 et 22h.Tu avais un manteau noir, deux sacs dont un plutôt rouge carré, avec tes écouteurs cachés sous un chapeau. Tu écrivais sur tes genoux. Tu te reconnaitras. J’avais un manteau brun, un grand parapluie, une écharpe bleue, cravate… Tu me reconnaîtras, j’ai vu ton regard jeté vite sur moi quand je me suis levé pour partir. Je lisais, mais depuis que je t’ai vu je ne pouvais que te regarder. Il y avait quelque chose de très fort, un peu froid, que dégagait ton regard. Je voulais te parler si tu sortais à Saint Lazare, j’aen étais presque sûr, mais tu as continué… Puisque tu lis ça, sache que tu m’as très marque. Si tu veux donner une chance à ta curiosité, réponds à ce message. Je sens qu’on aurait des choses à partager, et un simple message n’engage à rien. Une bouteille à la mer, mais après avoir ressenti ta présence, je veux absolument tenter le destin.