Entre Bourg-La-Reine et Denfert ensemble, assis sur les strapontins du RER B.

Aujourd’hui entre 17h et 17h30. J’étais assise sur un strapontin dans le RER B côté porte pour Denfert-Rochereau. J’étais concentrée sur mon article d’éco, quand tu es rentré dans le wagon à Bourg-la-Reine et tu as pris place à côté de moi. Tu avais les cheveux clairs et plutôt bouclés il me semble, et tu portais une sacoche bleu marine sur les genoux. J’ai estimé que tu avais environ le même âge que moi, même si les apparences peuvent être trompeuses.. Après un ou deux textos, tu as sorti un livre et tu en as lu la préface. Regards timides échangés brièvement, j’avoue que je n’arrivais plus à suivre mon article : je me demandais à quelle station tu descendrais. A mon plus grand malheur je n’ai pas eu la chance de croiser ton regard avant de sortir du train, mais j’avais le coeur serré et les jambes fébriles quand je suis partie.. Changement à Denfert pour moi, j’me retrouve dans le métro ligne 4, et là j’me suis dis que j’aurais du te glisser mon numéro ou te parler tout simplement, par curiosité; je n’y avais même pas pensé tellement j’étais absorbée par ta mystérieuse présence. Je serais dans ce train tous les mercredis, à la même heure, au même endroit. Tu pourras me reconnaître à ma veste grise, mes longs cheveux blonds et mes yeux clairs si tu me recroises un jour dans le métro…

Juste un regard, un nom m’aurait suffit.