A toi dont le regard m’a intrigué

A toi dont j’ai croisé le regard ce matin en montant dans le train de 7h54 en gare de Houilles-Carrières sur Seine à destination de Saint-Lazare.

Je me suis assise dans un carré, face à toi. Tu regardais au travers de la vitre, tes yeux cachés par la visière de ta casquette noire. Lorsque nos yeux se sont pour la première fois trouvés, j’ai manqué de chavirer.

Tu portais un jean clair avec des baskets blanches et tu avais un sac noir posé sur tes genoux.

Je regrette de n’avoir pu te dire un mot, ma timidité m’en ayant empêchée.

Si tu lis ce message lâché tel une bouteille à la mer, sache que je souhaiterais en apprendre plus sur toi.

Peut-être à demain ;)