Croisés à Stalingrad.

Je ne sais même pas ce que j’espère avec ça, peut-être un dernier espoir pour contrer cette fameuse sensation que l’on ressent lorsqu’on a voulu faire quelque chose où le courage nous a manqué.

Nous sommes descendu à Stalingrad, provenant de la 2, et je t’ai retrouvé sur le quai de la 7 en direction de la Courneuve. Tu dégageais quelque chose d’intrigant. Je suis persuadé que nos regards se sont croisés plusieurs fois, mais je n’ai pas osé t’adresser la parole à cause de l’heure de pointe… Grand blond avec un casque sur la tête, vêtu d’un pull trop grand en laine blanc et toi tu étais habillée tout en noir avec ta chevelure brune attachée en queue de cheval et tu transportais un sac à dos. Si jamais nos chemins se croisent à nouveau, je n’hésiterai pas !