A celui que je croise au Cercle de la Forme

Je ne t’ai jamais croisé dans le métro, mais je n’ai trouvé aucun autre moyen pour te dire ce que je ressens pour toi.

Je ne connais pas ton prénom, ton âge, tes passions, tes envies, en fait, je ne connais rien d’autre de toi que ton regard.

Je te regarde chaque fois que je te croise, tu me vois, je détourne mon regard. Tu m’intimides, mais je recommence, je te cherche, c’est frustrant mais agréable à la fois. J’aimerais passer du temps avec toi, te voir sourire, discuter, te demander ton prénom, te faire comprendre à quel point tu m’inspires, réussir à parler quand nos chemins se croisent…

En attendant que le destin arrive, s’il arrive un jour, sache que c’est extrêmement agréable de te regarder lorsque je cours sur les tapis de la salle. Tu es une source de motivation comme je n’ai jamais eu.

A celui que je croise le soir au Cercle de la forme de Chatillon. Tu te reconnaîtras.