Cortez blanches

Ce matin, tous les trains retardés… résignée, sur le quai, je feuillette mon journal et je lève les yeux…sur vous… Grand, métisse, manteau gris, sacoche noire, jean bleu foncé et Cortez blanches. Nos regards se croisent plusieurs fois. Un train arrive, bondé, nous decidons de ne pas y monter. Nous prendrons le suivant ensemble, dans le même wagon à quelques centimètres. Vous vous êtes assis sur les marches. Le train est arrivé à St Lazare…et je vous ai perdu de vue…Je regrette de ne pas vous avoir salué. Peut-être que le destin vous remettra une nouvelle fois sur ma route.

La fille à la pochette rouge.