Un sourire échangé dans une rame de tramway bondée

A porte d’Orléans, dans une rame de tramway, toujours blindée, peu d’espace pour respirer, j’ai croiser ton regard.

Enfin de la douceur dans un monde de brute. Les portes se sont refermées, le tram a tremblé et tout le monde perdit l’équilibre.

J’ai sentit ta main sur mon épaule, soit pour me retenir de tomber, soit pour que tu retrouves ton équilibre, en tout cas, moi, j’avais perdu le mien depuis longtemps.

Je t’ai sourit, je t’ai dis merci par réflexe, et j’ai ensuite regardé mes pieds, de peur de recroiser ton regard que j’aurai aimé retrouver.

Une station, 2 stations, je n’osais pas revenir vers toi.

Mes souvenirs sont flous, tu avais de beaux cheveux bruns, des lèvres fines sublimés par un jolie rouge à lèvres, tu étais si belle.

Tu regardais ton téléphone, j’ai regardé discrètement (désolé…), l’écran affichait une photo d’un beau chat siamois.

Fin du rêve, nous sommes tout les 2 descendus à la station porte de vanves. Je t’ai suivi un peu en me disant que tu te rendrais peu être dans un endroit proche de là ou je travaille mais en vain, tu as prit les escaliers pour disparaître dans le métro.

Je n’étais pas dans mon plus beau costume mais si par hasard tu te reconnais, j’étais celui qui portait un blouson de cuir noir, une barbe assez fournie, des lunettes et un sourire partagé.

C’est la 1ere fois que je rédige quelques mots sur ce site, ça prouve à quel point ton sourire m’a marqué.

Bonne journée princesse du tramway, comme quoi, il y a encore de la beauté, de la finesse et de la douceur au travers de l’amer, de la brume et de la peur.

L’équilibriste du T3

    Détails

  • Tramway3à Porte de Vanves.
  • Une rencontre faite le 29 novembre 2017.
  • Rédigé par un mec pour une princesse.
  • Publié le mercredi 29 novembre.