A toi qui lisait Kerouac dans la 9 Samedi soir
Nous étions dans la même rame depuis un bout
Et ton doux air rêveur m’avait bien intrigué
Mais dans une palpitante conversation de gout
Avec un bon ami, je ne t’ais accostée.
Tu pourtais un haut blanc, richelieues à talons
Un pantalon fonçé, retroussé quelque peu
Sous tes cheveux chatains, un peu bouclés et longs
Je revous ton visage quand je ferme les yeux
Le hasard nous a fait descendre au même moment
Et c’est en me rendant compte que tu lisais Kerouac
Que Mon coeur a bondi, d’un grand pas en avant
Je t’ai interpellée, sans recevoir de claque
On a ri un moment, jusqu’à se perdre un peu
Toi d’abord, moi ensuite, quand tu t’es souvenue
Du chemin de tes pas, nous nous sommes dit adieu
C’était déja trop tard quand vers toi j’ai couru
Alors si par hasard tu trainerais par la
Ou si la soeur du frère du cousin d’un ami
Pour mon plus grand bonheur, te reconnaitrais là
Croisons nous sur la route, croisons nous pour la vie.
- Métro9à Strasbourg — Saint-Denis.
- Une rencontre faite le 26 mai 2018.
- Rédigé par un homme pour une femme.
- Publié le lundi 28 mai.