Jeune asiatique aux cinq parfums

Vous étiez déjà là lorsque je suis montée à Bastille, cet après-midi vers 17h15. Assise dans sur un des trois sièges en rang, vous avez cédé votre place à un couple… pour venir m’offrir la vision de vos jambes sur le strapontin juste en face du mien. Toute en délicatesse et en élégance, vous jouiez avec votre téléphone, sac noir gracieusement posé sur vos genoux. Et puis. L’approche du terminus vous a fait décroiser les jambes, dévoilant un mince triangle blanc, là, au creux de votre jupe, divinement courte… L’espace d’un instant, j’ai rêvé, j’ai désiré…poser mes lèvres délicatement sur l’attache fine de votre poignet, encerclé d’une fine montre…prendre au creux de ma main votre pied dansant chaussé de ballerines…me laisser caresser par le carré de vos cheveux noirs…m’enquérir, qui sait, du trésor savamment évoqué par cette étoffe blanche.