Splendide caucasienne

17h45, je monte à la station Michel-Ange-Molitor, toi aussi peut-être.

Je m’assois en face d’une femme qui replie ses jambes pour me laisser passer (c’est elle dont il s’agit mais ni elle ni moi ne le savons encore…)

Assis, je lève les yeux et… excuse moi d’être peut-être trop romantique, mais j’ai été comme ébloui par ton visage : splendide !

Grands yeux foncés, cheveux noirs, bouche finement dessinée, sentiment de sérénité et d’assurance.

J’essaye de ne pas croiser ton regard, pour ne pas que tu découvres ma timidité.

Mais j’ai tellement envie de le revoir et d’en profiter, que je fais quelques tentatives.

Suite auxquelles je souris en me disant que je suis bien incapable de faire quoi que ce soit.

Tu es descendu à la station motte piquet grenelle (à 17h55…)