Bonjour demoiselle rousse, grande et fine de la ligne 6

Nous avons partagé une bonne partie du trajet quelques stations après Duplex et jusqu’à Dugommier où vous êtes descendue à 19h.

Debout contre la porte de la cabine conducteur, en dernière voiture, vous aviez votre casque d’ipod aux oreilles ; je lisais un magazine juste à côté de vous, debout aussi en veste de cuir noir et jean.

Ce qui a attiré mon regard ? C’est votre attitude, pochette et baladeur à la main, chantonnant en silence mais balançant la tête, bougeant le haut du corps, sans doute en rythme, d’un air tout à fait décontracté, étonnant, presque déconcertant, au point d’attirer l’oeil d’un ou deux passagers assis.

Quoi d’autre ? Votre air de garçon manqué, vos mains fines, votre bouche mutine, votre féminité.

Vous reconnaîtrez-vous ? En jean et bottines noires en daim, je ne peux que détester cette veste en laine grise recouvrant une jolie chemise blanche savamment déboutonnée, laissant entrevoir un haut en dentelles noires habillant votre poitrine.

Pas grand chose, un look faussement négligé, si ce n’est la nonchalance et le sans gêne charmant d’une demoiselle de plus ou moins 20 ans.

Un petit moment bien agréable qui me fait aimer le métro. A suivre ?