Le quai d’en face (2)

Voici une superbe petite annonce du 4 septembre que je retranscris ci-dessous dont le titre est “le quai d’en face”.

Ce message est pour vous, cher poète du RER A si vous repassez par là et reconnaissez votre prose, je vous en prie, répondez moi !

Je vous attends, non plus que ça, je vous espère avec impatience !

“Etrange phénomène …

On prend le train tous les matins, pour aller gagner son pain. Et de nos jours, le plus souvent c’est de la miche industrielle, fruit de boulangers peu professionnels qui à chaque coin du rue, vendent la même “bannette” ou “tradition”, qui n’a plus de traditionnel que le nom. Paris …

L’esprit vide, on attend sur le quai que notre habituel wagon nous emporte une fois encore jusqu’à ces lieux de perdition où le temps inexorable s’écoule, quelle que soit la saison, toujours dans la même direction, jusqu’à la fiche de paie tant attendue.

Les mois s’enchainent. Les traits se tendent. La peau se ride. On transite comme des pantins en attendant les vacances, cette “grande évasion” dont le succès n’a d’égal que la vaine répétition.

Et puis un beau matin, on déboule sur son quai, déjà épuisé, se passant la main sur le front pour en écarter un peu les nuages. Et on avise sur le quai d’en face une femme ou un homme qui nous observe. Dans mon cas, c’était une femme, mais je généralise, car je ne suis surement pas le seul a qui ça arrive !

On rend son regard à l’autre. C’est humain. On s’interroge. Elle / il a un physique agréable. Parmi la foule qui continûment s’écoule, qu’est-ce qui a attiré son attention sur notre pauvre personne ?

Que s’est-il passé ? Que se passe t-il encore ?

On s’éloigne, par habitude, pour gagner cet endroit où toujours on attend que son wagon s’arrête. Et néanmoins, on reste intrigué par ce qui vient de se passer.

On tend donc le cou au loin, de temps à autre, pour guetter à la dérobée cette personne, qui nous fit la grâce de poser sur nous, peut être par hasard, ce singulier regard. Et de loin, toujours, on se dit qu’elle n’était pas dépourvue de grâce”…. etc …

pour ceux qui veulent lire la fin , vous la retrouverez à la date du 4 septembre, RER A, Nation.

    Détails

  • RERaà Nation.
  • Une rencontre faite le 4 septembre 2018.
  • Rédigé par une femme pour un homme.
  • Publié le vendredi 9 novembre.