Tu m’as électrisé

Tu m’as électrisé. Brune aux yeux foncés comme deux graines de café noir. Grande aux cheveux ondulés, belle et élancée. Nous avons échangé quelques regards, qu’ils étaient agréables. Tu t’es assise dans mon carré lorsqu’une femme s’en est levée. Tu as pris sa place. Puis tu es descendue à Marcadet-Poissoniers, comme moi, et par la même porte que moi. Il devait être 19h20. A vrai dire je n’en sais trop rien ; tu étais si belle que tu m’as fait perdre la notion du temps. Tu tenais à la main plusieurs bande dessinée ; l’une qui parlait du Louvre je crois.

Moi je suis grand, brun, je porte une barbe courte.

J’espère tant que tu liras ce message.