Brune ensoleillée de Réaumur-Sébastopol 21h15

Un sourire léger, un regard apaisant, une posture élégante, tout laissait à croire que tu n’étais pas de ce monde !!

Trop charmante pour être vrai, je continuai la rédaction de mon sms. C’est alors qu’entre deux barres de métro, j’ai pu apercevoir ton doux regard.

Non pas vulgaire, ni insistant, je ne pouvais qu’admirer ta beauté au milieu de tant.

Vêtue d’un trench beige, ton écharpe à carreau vacillait tel un joyau sur une silhouette rayonnante.

Entre Ipod (pour toi) et portable (pour moi), rien ne laissait à croire que j’en serai là.

Pourtant j’ai cette image, une jeune femme sûre d’elle, alliant le brun éclatant de ses cheveux à la douceur inhabituelle de ses yeux (marron).

Ton teint resplendissait le soleil, et ton sourire n’était qu’un souffle de chaleur pour oublier tout malheur.

Peut-être la gêne, peut-être l’enivrement, je ne pu que sourire à la venue d’un homme drôlement entreprenant.

Par un mouvement compréhensible, ton intention était limpide, c’est homme n’était que perfide.

De retour dans cette valse des regards, le temps en profita pour nous surprendre.

Encore tout hagard, je te voyais partir sans ne rien y comprendre.

A ta descente « Rue Saint Maur » ; cette station en disait presque trop.

Orgueil ou émoi, les deux firent leur choix : te voir partir dans les abysses de notre triste métro.

Fini les dispersions, je scrute ta moindre expression.

Je ne peux oublier un détail de toi, jusqu’à ton sac Zara qui disparaitra avec toi.

Ma blondeur aura peut-être fait mon malheur, ou alors ça n’était pas encor l’heure.

À toi, petit moment de bonheur, dans une semaine de labeur.

    Détails

  • Métro3à Rue Saint-Maur.
  • Une rencontre faite le 18 février 2011.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le samedi 19 février.