Vous pleuriez…

Je vous ai entendue, puis regardé pleurer, seule sur votre siège… J’ai alors remarqué un téléphone à votre main. Vous parliez à votre mère d’un garçon que vous fréquentez, que vous venez voir de Lyon, trois fois par semaine, mais qui n’a pas l’air de vous montrer la moindre reconnaissance. Vous lui faites la cuisine, la vaisselle, et la seule chose qu’il trouve à vous dire c’est : “j’en ai marre des pâtes…”. Vous disiez vous sentir négligée, délaissée, et qui plus est épuisée par vos examens

J’ai hésité à venir vers vous, vous offrir un mouchoir, voir vos yeux, soutenir votre regard, vous sourire, et vous dire de prendre soin de vous, de ne pas vous faire de mal à cause des autres, et que je vous trouve si belle que seuls la pudeur et le respect m’ont empêché d’effleurer votre visage de ma main et de sécher vos larmes, puis de vous inviter à prendre un café avec moi. J’aurais tant aimé vous faire sourire, vous parler, et être gratifié de la moindre étincelle de joie qui brillerait dans vos yeux…

Qui que vous soyez, je vous envoie tout mon amour et mes vœux de bonheur. Si jamais par miracle vous lisez cette annonce, et que vous vous en sentez la liberté, écrivez-moi, et nos rirons ensemble…

    Détails

  • Métro13à La Fourche.
  • Une rencontre faite le 22 février 2019.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le mardi 26 février.