Ventilo rétro !

Un ventilateur blanc à la main et noyé dans mes pensées, tu t’es postée près de moi avant de descendre avec, toi aussi, un ventilateur dans les bras. Déboussolé par une si grande coïncidence, je n’ai pu que bafouiller quelques mots maladroits avant de te regarder disparaitre dans les sombres méandres du couloir du métro. Mes souvenirs tourbillonnants brassent l’espoir de recroiser ton air flagornant et rêve de souffler d’une brise légère dans les tumultes de nos vie pressées.