Coup de foudre à Michel Bizot

Ô toi, charmante demoiselle d’une vingtaine d’année, je t’ai croisée ce matin sur le quai de la sublime station Michel Bizot de la ligne 8.

On s’est croisées du regard, l’air intimidé, à en faire vomir les partisans de la Manif pour tous.

Comment aurais-je pu oublier tes bouclettes rousses, tes lunettes rondes et blanches et ton sac-banane rose ?

Les petits regards complices qu’on a échangés lorsqu’une personne, aussi miséricordieux soit-elle, s’est mise à massacrer Céline Dion à 8h du matin.

J’aurais dû entamer la discussion et peut-être pu récupérer ton numéro.