Merci pour le décolleté !

Chère inconnue légèrement vêtue de blanc, dans le train de ce mercredi retardé pour cause de malaise voyageur, permettez moi de vous remercier, au nom de tous les hommes et morts de faim de l’Est parisien, pour votre choix héroïque d’arborer le plus gigantesque décolleté qu’il m’ait été donné de voir depuis la création de l’univers.

Un décolleté en forme de sablier, qui dévoilait autant le haut que le bas. Et ces altières collines au teint d’albâtre, aussi bien formées que le grand stûpa de Bodnath, ni trop grosses, ni trop menues … Qui n’eut voulu en faire la circumambulation ?

Ah, généreuse dame, quel spectacle inoubliable vous nous avez vous donné, à nous autres, pauvres mâles errants écrasés par la moiteur du soir.

Soyez en remerciée ! …. Même si, je suppose, il serait tout aussi pertinent de remercier Sainte Canicule pour cette apparition divine.

Oh, Sainte Canicule, continuez donc à nous envoyer des femmes dénudées dans le métro ! Mais s’il pouvait faire un peu frais la nuit, ce serait bien aussi … Parce qu’à part ça, y en a marre. On crêve de chaud à Paris