Toi l’Antillaise ou la Métissée
La rame était bondée ce 31 mars dans le RER B
Tu étais sur les portes adossés, les yeux à moitié fermés
Il était entre 9h 9h et demie
Quand tu as déclenché en moi comme un tsunami
Je ne pouvais m’empêcher de te regarder
La chaleur de ton teint hâlé
Ce jolie grain de beauté sur le côté droit de ton petit nez
Debout en face de toi puis assis à tes côtés
Toi l’antillaise, la métissée
J’aurais voulu te parler
sans me faire passer pour un dragueur invétéré
Je n’ai pas osé, aujourd’hui j’ai envie d’espérer
Avant de sortir tu m’as regarder en souriant
Tu m’as saluer avec un sourire envoutant
Aujourd’hui j’ose espérer une nouvelle fois te rencontrer
Et cette fois je n’hésiterai pas à te parler
Moi le blond aux yeux bleu dans le RER B j’étais à tes cotés
Je n’oublierai pas ce 31 mars, à toi je ne fais que penser
Si seulement tu pouvais te reconnaitre
Pour qu’un espoir puisse en moi naitre…