Quand l’éphémère touche l’éternité

Vous étiez assise au milieu du compartiment, un sac et un petit bagage à vos pieds. Je suis entré à la station Sèvre Babylone, il était 2h30. Je vous ai remarqué tout de suite en entrant mais n’ai pas osé vous regarder immédiatement. Je me suis assis face à vous. Le temps est si étrange parfois… il semble à la fois long et éphémère, le temps des regards qui se cherchent et s’évitent pour préserver la délicatesse d’un contact visuel, le temps de regards qui se croisent et qui osent se toucher, le temps d’une éternité, le temps de deux stations seulement, un voyage entre deux rives. Et puis j’ai dû sortir, très touché et hésitant, trop hésitant… et depuis ce moment particulier, je ne cesse de penser à vous, à vos yeux bleus, clairs, à la douceur de votre visage. J’aimerais vous revoir!

Ce serait un miracle que vous lisiez ce message… mais je crois aux miracles!

    Détails

  • Métro12à Sèvres — Babylone.
  • Une rencontre faite le 16 mai 2011.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le lundi 16 mai.