Ces trains qui nous éloignent
Nos regards se sont croisés ce lundi, à midi
Tu allais direction porte d’orléans, charmant dans ton costume, moi direction porte de clignancourt, dans un simple débardeur rouge.
Après un premier regard croisé, géné, j’ai osé un deuxième regard accompagné d’un sourire… que tu m’as rendu
Nos trains sont alors repartis dans leur direction opposée
Mais j’ai retenu ce sourire et ces yeux bleus
Laisserons nous le hasard recommencer
Ou m’auras-tu retrouver dans cet annonce
Seul l’avenir le sait…