À celui qui m’a couru après, à celui qui était censé me rappeler.

rer : 20h25. Juvisy. Il s’assoie, dans le sens contraire du mien, a deux sièges près. Son regard s’insiste. Ses yeux parcourt ma peau. La fenêtre, mon allié, reflete son visage. Ainsi je suis le sien, qui est plongée dans le mien. Il n’arrête pas de bouger. S’enfonce dans le siège. Où les coudes sur les genoux. Sans me quitter.

Bfm, je descend, l’homme aussi. Ligne 14. Même direction. 2 portes plus loin. Mais toujours là. Il est assis dans ma direction, m’observe. Mais cela va s’arrêter. BIP. descente à saint émilion. La station d’après. Puis, je passe devant sa porte, le fixe, et souris, tout en avançant. à Escalator, alors que les portes du métro se referment, lui, se retourne, et continue a me sourire bêtement. Nos regards se séparent, le métro repart. Sur la terre ferme, je sort à Bercy Village, j’y attend un ami. 10 minutes. Mais avant :

Passe devant moi, l’inconnu, l’homme, ce regard. Essoufflé : ” ah j’avais tellement peu de chance de vous retrouver !”

“Quand, je vous ai vu, depuis le rer, à l’instant je voulais vous parler. Et je n’ai pas osé. J’ai préféré vous suivre. Enfin, j’allais Bercy, je ne vous ai pas suivit expret. Enfin jusqu’à que les portes ne se referment,à st émilion et l’idée que je ne vous vois plus m’as traversé. 1 minute de métro, c’est long. Surtout quand on veut y descendre. J’ai couru, pris le métro inverse. Encore cette lognue minute d’attente. Même escalator : deux sorties. Au pif je choisi la grande en face. J’arrive à Bercy Village. Trois direction me sont possibles. Instinctivement, je me dirige vers ma gauche, et je vous vois. Les yeux ecarquillées, vous me souriez, le mien revient entre mes souffles.”