Une journée qui commence mal : de l’accordéon et de la fatigue.

Ahhh quelle horreur !

Paris. Ligne 6. Le 12 Juillet 2011. Vers 10h15.

Cette sainte horreur des jours de juillet froids, pluvieux… D’une nuit fort peu réparatrice…

Empirée par le fait de se retrouver dans une rame avec un accordéoniste zélé qui joue durant 7 stations de suite !

Mon attention fut en tout cas centrée sur un petit soleil de mer, au milieu de ce tableau maussade.

Pourquoi un petit soleil ? Parce que tu avais le teint lumineux, les cheveux courts et blonds…

Pourquoi de la mer ? Parce que tu portais une petite marinière bleue marine aux blanches rayures, ainsi que des chaussures bleues marines aux lacets blancs…

Pourquoi un tableau ? Parce que j’encadre ici ce moment…

J’allai à un rendez-vous d’un ennui monstrueux, petite chemise blanche, veste bleue marine très fines rayures, jean et sneakers au pied… J’avais les yeux au milieu de la figure… Brun de cheveux, Vert des yeux, Ondulé des cheveux, Paul Kalkbrenner dans les oreilles…

Nos regards se sont croisés à Trocadéro, tu t’es ensuite assis à côté de moi.

En descendant à Pasteur je ne me suis pas retourné. Aurais-je dû ?

Si tu devais passer par ici, c’est que nous devions nous rencontrer… ou peut-être pas. La balle n’est plus dans mon camp, à présent…