Effleurements et frissons

Je suis monté dans la rame à la station Concorde, mais je crois que tu étais déjà là, debout et te tenant à la barre centrale. Tu es une jeune et très jolie fille, grande, mince, avec une frange et un tatouage coloré vers la nuque. Tu portais un chemisier avec de petites étoiles bleues, ainsi qu’un legging sombre. Je suis aussi grand, mince, brun, les yeux marrons. Je portais une chemisette à manches courtes turquoise, un jean huilé antracite et avais une sacoche d’ordinateur noire.

Nous sommes allés ensemble jusqu’à Grande Arche. Il y avait du monde dans la rame, et nous nous sommes retrouvés côte-à-côte. Les accélérations et ralentissements du métro ont fait effleurer nos bras plusieurs fois et j’en ai eu des frissons. Plus tard, alors qu’il y avait bien moins de monde, tu es restée près de moi, tournée presque de trois-quart, et ma main qui tenait ma sac d’ordinateur a effleuré le haut ton legging… J’ai eu l’impression que cela ne te déplaisait pas. Nous sommes sortis par le même escalier, et alors que je m’apprêtais à prendre les escalators pour sortir vers le CNIT, je me suis retourné pour te chercher des yeux. Tu étais à quelques pas derrière moi et me regardais, mais tu as rapidement détourné ton regard avant de partir en direction des taxis et bus.

Ton image reste dans ma tête depuis jeudi dernier, et j’aimerais beaucoup te revoir afin de faire ta connaissance.

    Détails

  • Métro1à Concorde.
  • Une rencontre faite le 4 août 2011.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le lundi 8 août.