Tant d’occasions non saisies …

Ces dernières semaines, nous nous sommes croisés régulièrement le matin vers 9h 10-15. Au bout du quai de la ligne 4 direction porte de Clignancourt nous montons dans la même rame, puis nous descendons à Montparnasse pour prendre la ligne 12 direction porte de la chapelle. Nos chemins se séparent à Solferino où je descend tandis que tu poursuis ton chemin …

Tu as les cheveux chatin clair, quand ils ne sont pas attachés comme ce matin, ils tombent environ 10 cm en dessous de tes épaules. Tu portais un gilet beige, une écharpe bleue, un jean bleu foncé et des sandales. Je portais une chemise noire à manches courtes, un jean à peu près de la même couleur que le tien, et des basket noires avec des lacets blancs.

Je n’ai jamais pu t’aborder malgré toutes ces occasions, et j’ai à peine réussi une fois à t’ esquisser un mini-sourire. Je ne sais pas ce que tu ressens car tu n’es pas très expressive non plus, est ce de l’indifférence ou également de la timidité ? Alors on s’observe du coin de l’oeil et rien ne se passe …

… sauf les les jours (et les trains), qui eux passent et se ressemblent.Toujours la même montée d’adrénaline lorsque je descends du RER à Denfert et que je me dirige vers notre point de rendez-vous. Vient alors le bonheur de t’apercevoir, ou la déception quand tu n’es pas là. On arrive à la fin du mois de juillet et je ne sais pas si tu prendras toujours le metro en août. De plus dorénavant pour ma part je vais devoir prendre le metro un peu plus tôt. Nous risquons donc malheureusement de ne plus nous croiser.

Si par hasard tu lis ces quelques lignes (ou plutôt ce mini roman) et que souhaites échanger un peu plus que quelques regards furtifs, n’hésite pas à me contacter. Je regrette tellement de n’avoir rien tenté que si par miracle une occasion se représente, je ne la manquerai pas.

    Détails

  • Métro4à Denfert-Rochereau.
  • Une rencontre faite le 31 juillet 2009.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le vendredi 31 juillet.