J’ai eu un privilège…celui de croiser ton regard magnifique.

J’étais avec un ami/collègue, il était presque midi et il n’y avait pas grand monde dans la rame dans laquelle nous nous trouvions lorsque tu y es montée. Je n’ai pas fait très attention au début (tu as du monter à Odéon ou Cluny Sorbonne)

Tu t’es assise sur une banquette en contre sens alors que j’étais dans le sens de la marche, face à mon collègue…

… on plaisantait avec mon ami (un peu fort, peut être?!) et tes sourires m’ont semblés de plus en plus complices de nos regards…

Je t’ai vu griffonner dans un cahier j’ai pensé que tu ne cherchais qu’à te donner une contenance.

Je ne peux décrire tes vêtements car la beauté de tes yeux à envahi mon espace au point d’occulter tout le reste.

On est descendus à Jussieu et j’ai osé dire à voix haute que je serais bien resté plus longtemps ce qui t’a de nouveau fait sourire.

Les longs regards que nous avons echangés alors que les portes se refermaient et que la rame t’emportrait à jamais me hantent!

Je sais que tu ne liras jamais ces mots, mais ils me font du bien d’être couchés sur le clavier.