Symétrie axiale et panne d’audace.

Jeudi 29 décembre, nous avons attendu une dizaine de minutes le même RER A à Vincennes, pour y monter vers 20h un peu passées, nous nous étions déjà croisés une fois je crois, mais il y a longtemps. Nous nous sommes retrouvés côte à côte debout au milieu d’une rame, agrippés à la même barre, malheureusement presque personne n’est descendu à Joinville et nous avons passé la suite du trajet sans pouvoir nous asseoir ou nous déplacer, et ce manque d’intimité m’a fait perdre mes moyens au point de ne pas pouvoir t’adresser la parole, ni soutenir ton regard plus d’une seconde, mes écouteurs dans les oreilles j’ai espéré que nous descendrions à la même gare… Pendant le trajet tu as pourtant tenté de me faire signe je crois, nos mains se sont frôlées, tu m’as regardée partir quand je suis descendue à Champigny, et je m’en suis voulu d’avoir été si timorée…

Tu es grand, très brun, les cheveux un peu mi-longs, les yeux sombres, plusieurs piercings sur le visage, aux oreilles, et un près de la bouche ou sur la langue, tu portais un manteau noir, des chaussures noires, et deux sacs, un noir, et un sac plastique contenant un carton, peut-être du matériel informatique. Je suis plutôt petite, rousse, les yeux bleus, des piercings aux oreilles également et un au nez, je portais un manteau gris avec un badge de groupe, une robe violette, des rangers à rubans en guise de lacets, plusieurs bagues en argent, et je voyageais moi aussi avec deux sacs.

Je n’ai pas grand espoir de te recroiser au hasard de la ligne A, et ne dispose d’aucune information concrète pour espérer te trouver, je regrette mon incapacité à avoir esquissé un simple sourire direct il y a quatre jours, dommage…

Si quelqu’un reconnaît mon voyageur dans cette description comme étant une personne de sa connaissance, qu’il n’hésite pas à se manifester non plus, d’avance, merci.