Un coup de foudre qui rend timide…

Il était 16h00, tu es sorti à Châtelet, voulant prendre l’ascenseur (hélas, une personne handicapé a pris la place…) avec tes bagages qui avaient l’air de peser lourds. Un gros sac sur le dos et une valise à motif noir et blanc sur roulette, je me serais proposé pour aider à porter, mais je n’ai pas osé. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui a manqué, surtout quand tu hésitais quel métro ou quelle sortie prendre. Je t’ai finalement perdu des yeux quand tu es monté par l’escalier pour la Ligne 1… métro ou sortie, je ne t’ai plus aperçu.

Je n’ai pas fait attention à ce que tu portais comme vêtement, j’étais bien trop captivé par cette allure et ce visage au teint mat bronzé, fine, avec de beaux yeux foncés, cheveux longs et raides…

Un retour de vacance ? Un retour en province ? Un weekend chez une cousine de Paris ?… j’ignore ce que tu faisais aussi chargée sans personne pour t’aider, moi le premier, imbécile que j’étais.

J’ai attendu à la sortie du métro, dans l’espoir de t’apercevoir… mais on n’était pas à Hollywood, on ne s’est pas recroisé.

Si tu demandes qui je suis, j’étais un mec tout à fait banal - d’ailleurs il y a peu de chance que tu m’aie remarqué - de taille moyenne, plutôt mince, teint légèrement basané aussi (mais pas très bronzé !), cheveux bruns courts… en Jeans et T-shirt bleu marine, ce qui aide pas beaucoup. Je me trimbalais avec un appareil à photo à la ceinture et j’étais entrain de bidouiller mon téléphone (pour perdre un peu de temps). On était quasiment seuls dans le couloir du métro au moment ou tu téléphonais, juste avant de prendre les escaliers.

Je m’en suis beaucoup voulu de ne pas t’avoir proposer mon aide… alors me voila tenté de te retrouver, en attendant une réponse, je trouverai bien un prétexte pour rentrer en contact ;)

A bientôt j’espère…