Nuits de chine

Nous étions tous deux dans la même rame hier soir vers 21h30.

Vous êtiez sur le siège strapotin le plus proche de la porte.

J’étais assis sur un siège en milieu de rame légèrement à votre gauche. Je portais un manteau gris, et j’avais un magazine de design à la main.

Vous vous êtes levée. De type asiatique, sophistiquée, une chevelure de jais, portant un petit manteau 3/4 gris avec un col fourré, qui s’est légèrement entre-ouvert laissant apparaître de superbes jambes au galbe ravageur.

Nos regards se sont croisés quelques instants.

Vous êtes descendue à la station Oberkampf.

J’ai hésité à descendre en même temps que vous comme j’aurais pu le faire pour vous suivre et pour vous aborder. Je regrette cette hésitation aujourd’hui.

Si vous vous promenez sur ce site et que vous vous reconnaissez, sachez que votre souvenir m’obsède, et j’aimerais trouver un moyen de vous revoir, si vous le voulez bien.

À bientôt. Qui sait ?

En tous cas, je l’espère vivement.