Bonne journée ! Vendredi 3 mars, Créteil…

Depuis vendredi matin, depuis notre trajet commun entre Pasteur et Créteil-Préfecture, mes trajets en métro ne sont plus vraiment les mêmes. A chaque station, derrière chaque vitre, je vous guette, espérant vous revoir, me demandant pourquoi vous n’étiez pas là vendredi au rendez-vous que nous nous étions donné. Un empêchement de dernière minute? Une soudaine prise de conscience?

Toujours est-il que je n’oublie pas le sourire que vous m’avez fait avant de descendre du wagon. Je n’oublie pas non plus votre regard clair, votre façon de vous retourner discretement a chaque station pour voir si j’étais encore là, votre épaule contre la mienne pendant le trajet sur la 6, la façon dont vous vous êtes retournés pour me souhaiter une bonne journée.

L’avez-vous fait par simple politesse, sans vouloir que cela amène quelque chose d’autre? Si ma proposition de prendre un café est allée trop loin, je m’en excuse. Sachez en tous cas que je pense à vous matin et soir dans le métro, et que je ne vois plus la ville de la même façon depuis que je sais que, peut-être, je pourrais vous y recroiser.

Je voulais tout de même vous remercier d’avoir fait de mon trajet et de ma journée de vendredi une sorte de bulle dans laquelle me réfugier.

A bientôt?