Chapeau et manteau noir

C’était vendredi, entre 17 heures 30 et 18 heures. Je suis monté à Barbès-Rochechouart, wagon de tête. J’avais mon chapeau, manteau noir et peut-être une chemise blanche, sacoche en bandoulière. J’étais debout, vous étiez assise sur un strapontin. Je n’osais qu’à peine vous regarder. Vous avez levé les yeux et m’avez souri. J’ai essayé de sourire aussi, peut être ai-je réussi, mais j’étais tétanisé ! Vous êtes descendue à Simplon, en m’adressant un dernier sourire. J’aurai du descendre et vous parler. Si je n’avais craint les conséquences. Peut être nous reverrons-nous, à moins que ce ne fût qu’un rêve…