Sur un air de violon…

Ce vendredi 16 mars, vers 11 h (du matin), nous sommes montés en même temps à Havre Caumartin et nous nous sommes assis face à face, sur des strapontins. Tu es blonde, avec de longs cheveux et tu portais un tee-shirt, en pus de ton grand sourire. Je suis brun, avec des lunettes, et j’étais habillé d’un manteau de cuir sombre. Dans notre wagon, un musicien jouait du violon, mais, pour une fois, des airs originaux au lieu des sempiternelles ritournelles mille fois entendues. Nous avons été séduits et nous avons échangés des regards à plusieurs reprises, tout en cherchant de la monnaie à lui donner. Tu m’as lancé un regard très particulier en descendant, à Grands Boulevards. Comme un idiot, je n’ai pas osé te suivre et t’aborder, alors que j’en mourrais d’envie et que je descendais à la station suivante, Bonne Nouvelle. Depuis, je te guette dans l’espoir de te recroiser…