Forcer le hasard pour te retrouver

Ce jeudi matin, ligne 3 direction Pont de Levallois… je ne sais plus très bien quand tu es rentrée, je n’avais plus vraiment la tête aux noms de stations quand je t’ai apperçue. Jeune, brune, magnifique tu t’es assise sur le strapontin… pas juste en face, à une porte d’écart. Malgrès la distance, tu m’a semblée toute proche, ton regard m’a transpercé. C’est interdit d’être si belle à pareille heure !

J’ai cherché à garder une certaine contenance derrière mon journal mais ne pouvais m’empêcher de te gueter… peut être je n’étais pas réveillé, mais j’ai bien l’impression que tu m’a remarqué également… à Opéra, le metro s’est rempli… il a fallu se relever pour continuer à te voir à travers la foule… je suis sorti à Saint-Lazard esperant trouvé un pretexte pour t’aborder maladroitement sur le quai mais tu es restée dans la rame, discutant avec une amie, me regardant partir.

Je ne veux pas croire que je vais devoir me contenter d’espérer te rencontrer à nouveau au détour d’un couloir de metro…