L’escalator c’est le mal…

ça vient juste de se passer. Il n’y a même pas 10 minutes. (aux alentours de 20 heures)

Il est rare de croiser, dans cette station et cette ligne, la gentillesse et la sociabilité d’une personne. Que je n’ai pas eu à ce moment là, car je t’ai sèchement coupé la route pour aller a l’Escalator ou je suis resté bloquer sur la fil de gauche (celle ou nous sommes censé avancer, n’est ce pas.) Mais toi aussi, tu y étais coincé derrière moi, et tu m’avait confirmé ce que je viens de citer.

Avant d’être à l’Escalator, je suis monté dans le métro à gare du Nord et tu m’as regardé tout du long jusqu’à la station barbes. Je suis restée gênée mais curieuse pour recroiser plusieurs fois ton regard.

Regard assumé, Non ? Puis ce que tu n’as pas eu de mal a m’aborder. Si puis je dire “aborder”.

Puis, on se sépare de l’escalier d’en face de la sortie du métro 4, pour se recroiser une seconde fois très brièvement.

Tu prend l’Escalator ( on devinera que tu n’est pas un grand sportif..( et que moi j’aime taquiner) pour rejoindre la ligne 2, en direction de nation. Pendant que je me dirige vers la sortie.

L’escalator t’emporte, et je profite de ton dernier regard posé sur moi, pour te répondre timidement d’un sourire.

Si après ça tu ne vois pas qui je suis, je récapitule : manteau bleu (oui manteau en Avril, merci la France) pantalon kaki, joue rouge parce que le manteau était de trop. Yeux bleus, et couleurs de cheveux indescriptibles. Entre brun, blond et roux.

Toi, brun, barbus, Yeux marron et rond, Pantalon rouge ROUGE, chaussure caramel, (veste en cuir ? ) Et c’est déjà pas mal.

Tu avais l’air d’être une personne avenante et joyeuse. Te recroiser me ferais le plus grand plaisir.

signé la fille pressée qui marche sur les pieds des gens mais qui s’excuse.