En revenant de Roland Garros…

Chère inconnue, il était à peu près 18h, ce 31 mai 2012 quand je suis monté à Trocadéro, en prenant bien soin d’éviter tout contact physique avec la population métropolitaine, non pas par misanthropie, mais tout simplement à cause de coups de soleil choppé quelques heures plus tôt dans les gradins du cours Philippe Chatrier à Rolande la grosse… À part mon teint cramoisi, je suis reconnaissable à ma brunitude (comme dirait Ségolène Vendetta), à mon T-Shirt Star Wars gris, à mes Nike Air Verte, à mon jean (hein tout ce qu’il y a de plus classique !) et à mon casque blanc et noir ” Peace and Love ” rivé sur mes oreilles.

Toi, tu étais déjà dans le métro, on a échangé deux regards : un en montant furtif et un deuxième via nos reflets respectifs à Boissière ou à Kléber je ne sais plus. Tout aurait pu s’arrêter à ça : je te trouvais mignonne, je n’avais pas l’air d’être à ton goût, tant pis, c’est la vie ! Cependant, une scène plutôt amusante s’est produite en descendant à Étoile : alors que je me baissais pour récupérer mon sac à mes pieds, tu t’es tournée dans le sens de la marche pour descendre et sans le vouloir, tu m’as mis une mouche. Ceci t’a fait esquisser une excuse et un beau sourire, comme j’en ai rarement vu. J’ai à peine eu le temps de te dire que ce n’était pas grave que la foule t’avait déjà volé à moi… :-(

Enfin bref, si tu lis ces quelques lignes, belle passante, sache au moins qu’aujourd’hui tu as fait un heureux !