Ce sont vos yeux qui m’ont d’abord captivé…

Vous en tailleur jupe bleu foncé et chemisier blanc, brune / châtain foncé de belles lèvres ornées d’un rouge à lèvre vous donnant un air classe.

Moi en jean bleu-vert foncé et t-shirt blanc triple col à manches longues retroussées, mon torse barré de la sangle d’une petite sacoche noire. 1m70 cheveux rasés courts, grandes lunettes style “rétro” à montures noires et un gros casque noir autour du cou.

Je ne sais plus à quelle station vous êtes montée, Opéra peut-être ? Mais j’ai tout de suite remarqué votre regard captivant… et je crois que mes yeux bleus vous ont également plu. Mes yeux se sont ensuite détourné pour lire mon livre de SF, n’osant pas vous dévisager plus longtemps par peur de vous effrayer. Au sortir à la station Balard nos regards se sont de nouveau croisés.

Je monte les marches deux à deux pour sortir, une habitude. Vous êtes resté derrière, mais vous vous tenez juste derrière moi quand j’attends au croisement de la sortie du périph’ que le petit bonhomme passe au vert !

Un peu plus loin, un autre feu, devant le complexe abritant notamment l’Aquaboulevard. Vous attendez cette fois devant moi, je suis juste derrière vous à admirer vos cheveux, lorsque nous pouvons traverser, nos mains se frôlent et se touchent. Vous vous retournez vers moi en vous excusant et je bredouille aussi un vague “Pardon !” que le sourire sur vos lèvres a fait fondre, plus que la relative chaleur d’aujourd’hui.

J’ai passé ma journée à repenser à ce moment et à sourire naïvement en me disant à quel point la vie peut jouer à des jeux amusants parfois et nous chambouler toute une journée ! Je suis évidemment très conscient du fait que ce jeu est à double tranchant car vous ne lirez probablement pas cette bouteille jetée à la mer, mais sait-on jamais ?!

Si vos yeux se posent sur ce texte, que vous vous reconnaissez (et que vous avez eu le courage de lire cette tirade jusqu’ici !), j’aimerais beaucoup vous revoir et peut-être discuter autour d’un verre ? Faire connaissance…

Sinon, peut-être nous recroiserons nous à nouveau au détour de cette bouche métro, auquel cas je tenterais de prendre mon courage à deux mains pour vaincre ce sourire qui m’a désarçonné et vous inviter de vive voix à boire un verre ou déjeuner !

    Détails

  • Métro8à Balard.
  • Une rencontre faite le 7 juin 2012.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le jeudi 7 juin.