Échange de regards avec bel homme aux cheveux épais et grisonnants.

Au cours de la semaine du 3 au 7 décembre 2012, peut-être bien le mercredi 5 au soir, vous étiez dans le RER en direction de Cergy, entre 19h00 et 20h00 passées. Je ne sais pas où vous êtes monté.

En fait, nous nous sommes déjà croisés cet été sur le même tronçon du RER A, et avons même été assis face à face, à l’étage, sur les sièges isolés à côté de l’escalier. Vous aviez les cheveux drus, très épais, blond foncé ou châtains mais grisonnant (difficile d’établir la couleur), ramenés négligemmant vers l’avant. Vous étiez visiblement fatigué car vous fermiez les yeux, un peu somnolant. Entre 45 et 50 ans, mais je peux me tromper, avec un beau visage noble. Moi, les cheveux blonds, certainement avec une raie sur le côté, ou ramenés en arrière, gominés, je ne sais plus. Un peu plus jeune, et un sac à dos vert-kaki et noir, un blouson/anorak noir.

Et la semaine dernière, donc, certainement mercredi soir, je suis monté à Auber, vers 19h10 ou 15. Je ne vous ai pas vu tout de suite, je ne sais pas où vous êtes monté, mais vous étiez assis en haut et moi en bas, près des portes. Au terminus, à Cergy-le-Haut, à 20h00 passées, vous êtes descendu de l’étage, et là je vous ai reconnu. Mais oh surprise, vous aviez les cheveux coupés courts (peut-être d’une semaine?), ce qui ne me déplaît pas du tout, au contraire, mais toujours aussi drus.

Vous vous êtes trouvé devant la porte, prêt à l’ouvrir à l’arrêt du train, et moi derrière vous, mais avec quelques personnes entre nous. Vous vous êtes retourné une première fois et votre regard s’est arrêté sur moi. J’ai dû détourner le mien, car je suis très timide. Puis, quelques secondes plus tard, vous vous êtes à nouveau retourné, et là m’avez directement regardé, et cette fois le doute n’était plus permis: c’était bien moi que vous regardiez, et pas de manière anodine, me semble-t-il… Moi, j’avais les cheveux coupés courts, en avant, peut-être avec la mèche relevée sur le front, ou bien en pointe vers l’avant, à l’horizontale (ça varie!). J’avais toujours le même sac.

Puis vous avez ouvert la porte et avez marché très rapidement vers et dans l’escalier roulant, peut-être pour attraper un bus. Il y avait du monde, je n’ai pas pu vous rejoindre…

Vous êtes charmant, ténébreux, beau, et me troublez…

Peut-être aurai-je à nouveau la chance de vous croiser de la même manière, et cette fois d’échanger et qui sait, de faire connaissance?

Mais plutôt que d’attendre le hasard, si vous lisez ceci, s’il-vous-plaît, répondez-moi!