Toi, une guitare sur le…

jeudi à 23h55.

nous avons patienté sur le quai de la station Stalingrad

et puis,

nous avons échangé nos sourires : derrière nous une “attaque” de pigeons provoquait un mouvement de panique

le métro est arrivé

nous sommes entré par la même porte

toi : “vous voulez vous asseoir ?”

moi : “non merci c’est gentil…c’est de la paresse… je n’ai qu‘1 station… mais merci”

toi : “moi c’est plus long…”

moi : “…”

moi : “bonne nuit”

toi : “au revoir”

et au fur et à mesure de mes pas,

le bruit du métro s’éloignant, je me mis à entendre un autre murmure : celui de mon désir de t’embrasser

toi au regard doux et droit, une guitare sur le dos et en mains un livre de poche de Jacques Attali