Pour le jeune homme à la pomme.
Il était 20h30 quand je t’ai vu surgir dans le rer à la station Gentilly. Elégamment habillé, tu avais alors une pomme à la main et une façon toute singulière de la croquer en rêvassant. Cela me plaisait de t’observer du coin de l’œil.
Tu étais debout, j’étais assise. A la station Denfert Rochereau, quand je suis sortie, tu m’as laissée passer avec un sourire et un “pardon” puis tu t’es assis à ma place. Un dernier regard lancé à travers la vitre puis plus rien.
Si tu lis ces lignes cela me ferait plaisir de savoir si la pomme était bonne.