Un petit soleil qui a illuminé le trajet…

Je me décide enfin à écrire cette annonce…

Tu es montée à Sainte-Geneviève-des-Bois si je ne me trompe pas. Sinon, Épinay-sur-Orge. Le RER était en direction de Paris. Tu t’es assise en face de moi, à l’étage, et tu as commencé par lire un livre.

Tes cheveux étaient d’un roux assez clair, tirant vers le blond vénitien. Tes yeux devaient être noisettes (je ne t’ai pas beaucoup fixée car ton regard m’a intimidé dès ta montée dans le wagon) Tu portais une veste rouge, de la même matière qu’un duffle-coat, ainsi qu’un bonnet avec un petit ponpon. Tu avais aussi un jean’s et (là aussi, si je ne me trompe pas) des chaussures marrons clair avec des talons “pleins”. Tout cela te donnait beaucoup de classe.

Quelques minutes après le départ, tu as commencé à t’assoupir, et j’ai commencé à t’observer. Ce moment à te regarder a “illuminé” mon esprit. Tu avais un joli visage qui respirait de fraîcheur. De temps à autre, tes yeux s’ouvraient car tu étais secouée par le train. Tu étais si mélodieuse, toujours avec cette grande classe.

Et à mon énorme (et je pèse ce mot) regret, je t’ai laissé te lever et t’orienter vers la sortie, le train étant arrivé à Bibliothèque François Mitterrand. Ma timidité très probablement. En tout cas, ce souvenir est comme un joli petit rêve.

Depuis ce moment, j’espère beaucoup te revoir et de prendre contact avec toi.

En espérant, sans une énorme conviction, que tu verras ce message. Libre à toi de décider pour la suite.