Au jeune homme à l’air je m’enfoutiste face à qui j’ai été de G.du Nord à Aulnay

Par où commencer… Alors.

Tu étais assis, là, à mon avis depuis un moment, d’un air “foutez-moi-tous-la-paix” et si je ne m’étais pas dit “mais il va pousser ses grandes jambes, je suis FA-TI-GUE” je ne t’aurais probablement jamais remarqué.

Tu te demandes surement qui TU es, laisse moi te décrire : tu as les cheveux châtains clair, les traits fins, un petit nez en trompette, et tu portais un casque sur les oreilles, une écharpe blanche, une doudoune noir, un jean et des baskets. Durant le trajet, tu admirais l’air peu inspiré… ton… TELEPHONE.

Moi, je suis la grande brune un peu relou qui t’ai forcé à déplacer tes jambes (oui je sais, cette description approximative ne t’aide pas) : j’avais les cheveux bouclés, une veste kaki, une écharpe marron, un Blackberry à la main, et les mains vernis de noir (si ça ne t’aide pas plus, tu m’en vois désolée).

Au premier regard, je me suis dit “Wooow… Qui a dit que c’était moche d’avoir la flemme ?” alors que toi tu devais surement penser “Désolé maiiiiis… tes petits regards discrets ne sont pas très… discrets…”

Et crois-moi une fois à destination, aux environs de 18h30, j’ai eu peine à quitter ce RER, mais s’il y a 1 chance sur 15 000 000 que TU lises ceci, alors ça vaut la peine de l’avoir écrit.