Les portes s’ouvrirent…

Environ 18h30. J’arrive à Madeleine, je suis devant les portes. Le métro s’arrête, et tu es la. Superbe brune aux très beaux yeux noirs. Nos regards se croisent, presque intimidé je baisse la tête. S’en suivent quelques secondes, interminables, le temps que les portes s’ouvrent. Nos regards se croisent de nouveau, sans que plus aucune vitre ne nous sépare. Tu es superbe. Je descends, tu montes. Je me retourne, j’hésite à remonter dans la rame. Les portes se referment. Te voilà envolée.

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