Il suffirait de presque rien, c’est vrai.

Pourquoi écrire et adresser ce courrier du coeur à toi, la seule personne qui jamais ne le lira?

Pourquoi fumer quelques bouffées d’espoir sinon pour suffoquer encore et tomber malade?

C’est vrai, je suis jeune. C’est vrai, je suis capricieuse. Capricieuse car je trépigne de rage, chaque jour, espérant un élan de clémence de ta part. Capricieuse car je ne veux rien d’autre que toi.

C’est vrai, tu n’as plus vingt ans. C’est vrai, nous sommes dérangeants. ” Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire? Elle au printemps, lui en hiver…”. Est-ce de cela dont tu as peur?

Allons mon amour, ferme les yeux, rajoute moi quelques rides, une voix moins innocente et un peu de vécu. Te sens-tu mieux? Ne réponds pas “oui”.

J’aimerais tenir ta main. Tenir ta main et me taire. Te regarder inlassablement. La petite effrontée que je suis devrait dire “je veux”. Et pourtant…

Je te souhaite, je t’attends et te désire.

Je t’aime, accepte-le. Et surtout, accepte-nous.

    Détails

  • Métro8à Filles du Calvaire.
  • Une rencontre faite le 19 décembre 2013.
  • Rédigé par une femme pour un homme.
  • Publié le jeudi 19 décembre.