Subir

Un soir, 22:00 passées.

BFM, sortant d’un spectacle, nombreux montaient dans l’habitacle,

Sans que rien ne le prédise, j’ai eu droit à une place assise,

Vous quatre aussi êtes montés, allant vers la cité.

Un peu plus loin, continuant leur chemin,

Beaucoup sont descendus, et moi je suis resté tendu,

Me laissant avec toi, un instant… d’émoi ?

Des quatre le moins caricatural, croisé dans le dédale architectural,

Hommes qui aimez les hommes, rencontre à la gomme,

Dans la rame automatique, t’étais collé comme une tique.

Frottant ta gaule, sur mon épaule.

Je n’avais qu’une envie, c’était frapper ton vît,

Un coup dans les testicules, voir comment tu bascules,

De faire cesser, ce que tu avais commencé.

J’avais croisé des femmes de courage, voire qui avaient la rage,

“Oh, toi tu vas te calmer”, avaient-elles su clamer,

Pas un mot n’est sorti, je me suis fait plus petit,

Dans le silence, je suis resté… prostré.

Voilà, c’est une expérience assez unique pour un homme, mais malheureusement si banale, j’imagine, pour les femmes. J’ai osé la comparaison au risque de choquer, mais je me dis qu’il faut relativiser. Peu importe cette malheureuse rencontre, tout ce qui m’importe c’est que vous mesdames, vous mesdemoiselles, ayez ce courage ou cette rage de dire NON.