L’ivresse des hautes altitudes

Comme tous les jours, je descends les escaliers de la station Porte Maillot. Direction La Défense, mais pour une seule station seulement. Tous les jours avec le secret espoir de vous revoir, près du quai, juste au tournant de l’escalier. Vos horaires ne sont souvent pas les miens, donc nos rencontres sont rares. Mais à chaque fois toujours plus intenses.

Vous, 1m95, de longs cheveux blonds, des yeux clairs, des doigts de fée et une allure sublime. Moi à peine plus petit… mais plus petit, brun, mal (jamais) rasé, une doudoune et une écharpe pour échapper au froid.

Aujourd’hui, malgré la cohue, j’ai pu me rapprocher de vous. Juste derrière vous. Et mon cœur n’a jamais battu aussi fort. Et ma détresse n’a jamais été aussi grande que lorsque j’ai dû quitter la rame surchargée.

Est-ce cela l’ivresse des hautes altitudes ?

A notre prochaine rencontre, en espérant que cette fois-ci là je sois suffisamment saoul pour oser vous parler…

    Détails

  • Métro1à Porte Maillot.
  • Une rencontre faite le 1 février 2011.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le mardi 1 février.