Brune brune brune vous étiez brune et jeune!

La rame assourdissante autour de nous hurlait.

Longue, mince, sac à main assorti à vos habits,

Vous passâtes auprès de moi, déplaçant l’air chaud du métro dans lequel vous avez glissé quelques particules de parfum.

J’huma alors cet air et resta dans la rame jusqu’à l’absorption de la dernière molécule de parfum.

Certes j’ai avalé quelques particules de mendiantes en peu trop pressantes, de mioches toussant après avoir léché la rame du métro (pourtant un gros lapin jaune “attention tu risques de te faire pincer” les préviens que c’est dangereux), ou de chien ayant éternué.

Mais cela en valait le coup, j’ai emprisonné un peu d’air dans un bocal, et espère vous faire humer mon odeur la prochaine fois.

Rendez-vous ligne 1 dimanche prochain.